With No Alternatives the Carbon Tax Hits Farmers’ Bottom Line
CANADA (February 18, 2020) – The Atlantic Grains Councils, Grain Farmers of Ontario, Producteurs de grains du Québec and the Western Canadian Wheat Growers Association call on the federal government and all the federal parties to provide relief from the carbon tax burden on grains and oilseed farmers immediately.
The grain farmers’ bill from Canada’s carbon tax on grain drying alone will be $100 million in 2022. Grain farmers have no choice but to dry wet grain before they market it and the only available fuel is either propane or natural gas as there are no viable alternatives.
Fuel used for grain drying isn’t the only concern for grain farmers. The accumulative indirect inflation of carbon tax on farm costs is estimated to be $14.50 an acre with that cost escalating by more than double in 2022 to almost $30 an acre. The cost for rail and truck freight for shipping grain and fertilizer as well as fertilizer itself are all subject to the carbon tax and each one of these suppliers will pass along their carbon tax bill to farmers to pay. The additional costs of the carbon tax cannot be passed along the value chain. Farmers will be paying that tax and the tax on their suppliers out of their own pockets.
“The carbon tax is a direct hit on all grain farmers bottom line. Farmers cannot force suppliers to use alternative fuels nor can we pass the costs on to the end consumer,” said Gunter Jochum, President, Western Canadian Wheat Growers Association. “We need the federal government to recognize the carbon storage that grain farmers create every year to offset this tax.”
“The price on carbon is one more burden on top of global trade disruptions and low commodity prices that reduces farmers’ income ” Said William Van Tassel, Producteurs de grains du Québec
“The carbon tax on grain drying needs to be eliminated immediately.” Said Markus Haerle, Chairman Grain Farmers of Ontario “Grain farmers need the government to reimburse the carbon tax bill for grain drying from 2019, farmers have no alternative fuel for grain drying and cannot afford to pay it in the face of historical low commodity markets”
“Farmers can’t cover the cost of the carbon tax, farmers need the federal government to relieve the burden of the carbon tax on farmers” said Neil Campbell, Atlantic Grains Council.
Faute d’options, les producteurs essuient le contrecoup financier de la taxe carbone
CANADA (Le 18 février 2020) – Les Producteurs de grains du Québec, l’Atlantic Grains Council, les Grain Farmers of Ontario et la Western Canadian Wheat Growers Association demandent au gouvernement fédéral et à tous les partis politiques fédéraux de pallier immédiatement le fardeau de la taxe sur le carbone imposée aux producteurs de grains.
Cette facture reliée à la taxe sur le carbone applicable au séchage des grains représente à elle seule 100 M$ en 2022. Les producteurs de grains n’ont pas le choix de sécher les grains humides avant de les entreposer et les commercialiser et le propane ou le gaz naturel demeurent les seules solutions viables pour le faire.
Les coûts directs de la taxe sur le carbone pour le combustible utilisé aux fins de séchage des grains ne représentent pas la seule préoccupation des producteurs. Il existe d’autres coûts directs et indirects associés à cette taxe qui gonflent le coût total des intrants agricoles, estimé à 36 $ par hectare, ce coût augmentant au-delà du double en 2022 pour atteindre près de 74 $ par hectare. Le fret ferroviaire et routier pour l’expédition des grains et des engrais, ainsi que l’engrais lui-même, sont soumis à la taxe sur le carbone et les fournisseurs reporteront ces coûts aux producteurs de grains qui devront payer de leur poche l’ensemble de cette facture. En effet, les coûts associés à la taxe sur le carbone ne peuvent pas être transférés au reste de la chaîne de valeur.
« La taxe sur le carbone frappe directement tous les producteurs de grains. Ces derniers ne peuvent pas forcer leurs fournisseurs à utiliser des carburants alternatifs et nous ne pouvons pas transférer les coûts au consommateur final », a déclaré Gunter Jochum, président de la Western Canadian Wheat Growers Association. « Nous demandons que le gouvernement fédéral reconnaisse la séquestration du carbone réalisée par nos fermes en offrant une compensation pour cette taxe. »
« Le prix du carbone est un autre fardeau qui s’ajoute aux impacts négatifs liés aux perturbations en cours qui affectent le commerce mondial et qui font chuter le prix des produits de base. », a déclaré William Van Tassel, des Producteurs de grains du Québec. « Il n’est pas possible d’acheter des tracteurs ou des séchoirs électriques. », ajoute M. Van Tassel.
« La taxe sur le carbone associée au séchage des grains doit être éliminée immédiatement », a déclaré Markus Haerle, président des Grain Farmers of Ontario. Je n’ai pas les moyens de la payer dans le contexte de cette faiblesse historique du marché des grains. »
« Les producteurs agricoles ne peuvent pas absorber le coût de la taxe sur le carbone, ils ont besoin que le gouvernement fédéral mette fin au fardeau de cette taxe », a déclaré Neil Campbell, de l’Atlantic Grains Council
Debra Conlon, Grain Farmers of Ontario, 416-805-4490
Markus Haerle, Grain Farmers of Ontario, 613-229-8336
Dave Quist, Western Canadian Wheat Growers, 587-224-7221
William VanTassel, Producteurs de grains du Québec, 418-818-3238
Michael Delaney/Heather Russell, Atlantic Grains Council, 902- 381- 5404